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(05) Vers une lisibilité de la lettre (Für eine Lesbarkeit des Buchstabens)

28. Januar 2011 von Francis Capron

Vortrag von Francis Capron: Für eine Lesbarkeit des Buchstabens

Während er ohne Unterlass die Vernunft nach Freud befragte, hat Michael Turnheim auch nicht abgelassen, das Denken Freuds, Lacans und Derridas über die Lesbarkeit des Buchstabens zu befragen. In dieser Befragung hat er die notwendige Spannung zwischen der Vernunft und etwas Anderem hervorhoben und die Aporie dieser Spannung bewahrt; es ging ihm darum, sie auszuhalten, ohne der leichtfertigen Tendenz einer Formalisierung nachzugeben, in der der eine Recht hätte und nicht der andere, oder umgekehrt, sofern das möglich ist. In der (nicht stattgefunden habenden) Debatte zwischen Derrida und Lacan, in der es um den Bestimmungsort des Briefes ging, zeigte Michael Turnheim nachdrücklich, dass eben jeder der beiden Recht hatte: und zwar hatte Derrida Recht, wenn er sagte, dass der Brief nie an seinem Bestimmungsort ankomme; und zugleich hatte Lacan seinerseits Recht zu behaupten, dass der Brief immer an seinem Bestimmungsort ankomme, weil diese Möglichkeit des Ankommens zu seiner Struktur gehört, und dass, wenn er nicht dort ankommt, seine Macht, anzukommen, ihn durch sein inneres Abdriften quält.

Ich möchte zu zeigen versuchen, dass Michael Turnheim sich von innen her dieser Aporie unterworfen hat, und mich dabei seiner Studie über Trauer und Melancholie erneut zuwenden. Vor jeder anderen lag die bedeutendste Schlussfolgerung dieser Arbeit in der Wichtigkeit, die Lesbarkeit des Buchstabens durch die Lektüre der Freud'schen Texte, welche diese Frage betreffen, weiterhin zu befragen; so wie er es selbst auf großzügige Weise auf den verschiedenen „Tagungen von Tours“ dargestellt. hat.

Vers une lisibilité de la lettre.

En ne cessant d'interroger la raison depuis Freud, Michael Turnheim n'a cessé d'interroger les pensées de Freud, Lacan et Derrida sur la lisibilité de la lettre, en mettant en relief la tension nécessaire entre la raison et autre chose, en en gardant l'aporie, pour l'endurer sans céder à la formalisation, trop facilement exprimée, qu'untel aurait raison sur l'autre ou inversement, si c'est possible. Dans le débat ( qui n'eut pas lieu) entre Derrida et Lacan et qui concernait la destination de la lettre, Michael montra avec force que chacun d'eux avait justement raison, soit pour Derrida de dire que si la lettre peut ne jamais arriver à destination, c'est qu'il appartient à sa structure de pouvoir ne pas arriver, tout comme Lacan, de son côté, avait raison de considérer que la lettre arrive toujours à destination, parce que cette possibilité d'y arriver appartient à sa structure et que, lorsqu'elle n'y arrive pas, son pouvoir d'arriver la tourmente par sa dérive interne.

Je voudrais tenter de démontrer que Michael s'est soumis de l'intérieur à cette aporie en reprenant avec vous son étude sur le deuil et la mélancolie qui avant toute autre conclusion ne cessa d'interroger la lisibilité de la lettre par sa lecture des textes freudien concernant cette question et tel qu'il s'en est exposé généreusement au cours des différentes sessions des "Journées de Tours".

Francis Capron

Psychanalyste à Tours depuis 1981

Etudes de Philosophie à L’Institut Catholique de Paris, conseiller auprès du ministère des Affaires Sociales et initiateur de la « prévention spécialisée ». Secrétaire général d’Associations dans l’action sociale en direction d’adolescents en difficultés.

Cure personnelle de 1967 à 1973, cure didactique de 1974 à 1985 avec Xavier Audouard, membre du CRFP dirigé par Maud et Octave Mannoni de 1982 à 1985, membre de l’Ecole Lacanienne de Psychanalyse de 1985 à 1987.

Travaille à Tours avec Bernard Casanova à la transcription des séminaires de Lacan de 1981 à 1984, anime des séminaires de Psychanalyse à Tours comme à Paris depuis 1984, membre du comité international d’organisation des Etats Généraux de la Psychanalyse de 2000 à 2003, secrétaire général des « amis des Etats généraux » de 2003 à 2005, membre fondateur et trésorier de l’Institut des Hautes Etudes en Psychanalyse sous la présidence de René Major.

Chercheur à l’Institut des Hautes Etudes en Psychanalyse depuis 2006, président de la Société Psychanalytique de Tours depuis 2005.

Publications:

L’Excellence chez Aristote; L’assentiment à la psychanalyse; La garde de la lettre fait-elle résistance à la psychanalyse?; D’une certaine difficulté à citer Lacan ou de l’épineuse question de la référence au nom propre; L’art de bousculer l’ordre des choses ( hommage à Xavier Audouard);

Seminaires (trois dernières années):

Vol de lettre / Résonances freudiennes (traces, écarts, passages de Nietzsche à Derrida) / Le travail de mélancolie

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